Parfois les accidents de la vie nous font déprimer et développer des douleurs chroniques. Voici un témoignage personnel sur la façon dont je me suis sortie de cette impasse, en faisant du sport, voyageant, et plus généralement en réalisant mes rêves. Découvrez comment soulager les douleurs et se sentir vivante.

J’aime ce sentiment de me sentir vivante. Cette sensation d’être pleine d’énergie, connectée à ce qui m’entoure, en symbiose parfaite . Ces moments aussi où je suis avec les bonnes personnes. Celles qui partagent les mêmes passions que moi, qui me comprennent. Ces moments où les mots sont inutiles, où les silences sont remplis mais légers.

Cela peut paraître idyllique… pourtant moi non plus la vie ne m’a pas épargnée! J’ai eu ma part de tristesse, de douleurs, de fatigue, d’angoisses. Toutes ces émotions négatives qui peuvent nous faire sombrer. Devenir pessimiste, voir le mauvais côté des choses à la place du bon. Se négliger. Prendre du poids. Mal dormir. Être sédentaire. Laisser les douleurs chroniques et la dépression nous envahir.

Mais il n’en a rien été. J’ai fait preuve de résilience. Je me suis armée de courage. Je me suis libérée des personnes toxiques, pour être entourée des personnes qui étaient bonnes pour moi. Et malgré la fatigue, une petite prise de poids et les douleurs chroniques qui pointaient le bout de leur nez, je me suis relevée et j’ai avancé. J’ai cherché quelles étaient les activités qui me rappellent que je suis vivante. Qui  amplifient ma joie de vivre. 

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous ces passions qui animent mes journées. Vous faire comprendre comment elles m’ont aidée à retrouver une vie épanouie, à me sentir dynamique et en pleine forme.

Pour se sentir vivant, il faut s’entourer des bonnes personnes, prendre son courage à deux mains, et avancer. 

1/ Soulager les douleurs: Faire du sport

La première chose qui m’est venue à l’esprit a été de bouger, remettre mon corps en mouvement. Pourtant, je ne passe pas mes journées assise sur un canapé ni derrière un ordinateur! 

Mais j’avais quand même ce sentiment qu’il fallait que je me bouge.  Et le hasard a fait qu’une amie coach sportive lançait une activité de cours de Yoga-Pilates et cherchait des volontaires. Je suis donc allée une fois par semaine à ses cours de Pilates, qui duraient 1 heure. 

J’ai découvert le Pilates :

• Comment synchroniser la respiration au mouvement, en quelque sorte apprendre à bien respirer quand on fait un effort…
• Comment faire travailler ses abdos. Faire du gainage sans se faire mal au dos
• Comment les gestes lents font travailler nos muscles profonds
• Comment les bonnes postures assouplissent nos articulations sans se faire mal

Les premières séances ont été laborieuses! Je me suis rendue compte à quel point j’avais perdu:

• De la souplesse
• De la force
• Du souffle
• De l’équilibre 

Mais je me suis accrochée et j’ai persévéré. Et après plusieurs mois, j’ai pu constater que j’avais amélioré:

• La souplesse générale
• Le gainage
• La force surtout dans le dos et les jambes 
• La mobilité

Et au bout de quelques mois, mes douleurs en bas du dos avaient complètement disparu. 

Je me sentais en pleine forme, épanouie … j’avais la pêche !

La première étape pour soulager les douleurs et me sentir vivante a été le Yoga Pilates. Cette gymnastique douce et globale m’a permis de remettre mon corps en mouvement de façon progressive, sans douleur. 

2/ Se sentir vivante: Voyager

Une autre de mes passions est le voyage. Découvrir de nouvelles cultures, des personnes qui vivent différemment de nous. Apprendre quelques mots d’une nouvelle langue. Evoluer sous d’autres climats, plus chauds ou plus froids 🙂

On peut aussi voyager en France: notre pays est composé de tellement de régions différentes, qu’on peut être rapidement dépaysé sans forcément aller bien loin !

En voyage je me connecte à 100% avec ce qui m’entoure. J’oublie tout de ma vie, de mes soucis: je me sens vivante.

Finis la fatigue, le stress. Et moins de douleurs !

À cette époque je suis allée en Sicile avec mes fils. Et nous avons décidé de monter en haut de l’Étna. Pas depuis le bas, car il y a un funiculaire qui amène jusqu’à mi-parcours. Mais il restait quand même beaucoup de dénivelé à faire à pied ! Ce fut une très belle randonnée que nous avons beaucoup appréciée… et nos jambes aussi ! 

Le lendemain les courbatures se sont bien fait sentir, et j’ai compris que même si le Pilates et le Yoga m’avaient aidé à avoir moins de douleurs, avaient amélioré ma force, ma mobilité et mon souffle, il ne fallait pas en rester là.

 C’est à ce moment là que j’ai commencé à faire de la randonnée en augmentant progressivement le dénivelé . Un peu de vélo d’intérieur et des exercices de renforcement en semaine.

Les voyages me permettent de me détendre, de me changer les idées. Avoir un esprit positif soulage les douleurs. Mais cela m’a fait prendre conscience aussi que pour profiter pleinement de mes activités, il fallait que je fasse des activités sportives plus intenses.

3/ Lancer de nouveaux projets

Pour se sentir vivante, il faut aussi se sentir épanouie dans son activité professionnelle. J’exerce mon métier de kiné ostéopathe depuis plus de trente ans. J’ai vraiment choisi ce métier par passion. Aider les personnes malades, qui souffrent. Un métier dans lequel je suis en mouvement, pas assise sur une chaise à longueur de journée.

Utiliser des techniques de rééducation passives, comme les massages, les manipulations articulaires. Et aussi des techniques actives. Les exercices de mobilité articulaire et musculaire. Le renforcement musculaire. Le travail de la respiration, du cœur. 

Pour toujours m’améliorer et proposer de nouvelles techniques je me suis beaucoup formée: j’ai appris le Pilates, le Yoga.

Je me suis spécialisée en rééducation de l’épaule, des genoux, du périnée.

J’ai étudié les neurosciences pour mieux comprendre le mécanisme de la douleur et proposer des soins adaptés à chaque individu.

Et j’envisage encore de faire de nouvelles formations: apprendre, c’est une autre façon de voyager. Un voyage intérieur, qui nous pousse dans nos retranchements. 

Grace à toutes ces expériences j’ai acquis beaucoup de compétences, et j’ai rencontré de nombreuses personnes qui m’ont apporté autant que je leur ai apporté !

Au bout de 30 années d’exercice professionnel j’ai eu envie de faire quelque chose de nouveau. J’avais envie d’avoir un projet. Sortir de la routine causée par l’habitude et les années. 

Quelque chose qui me rende épanouie. Qui m’anime. Une façon de dépasser mes limites…

C’est comme cela que m’est venue l’idée de créer ce blog: je souhaitais utiliser mes connaissances, et faire quelque chose de nouveau. 

La nouveauté a été de me dire: il y a une multitude de personnes que je pourrais aider, comme mes patients. Mais ils habitent loin, ne peuvent pas forcément se déplacer. 

J’ai remarqué aussi que de plus en plus de personnes souffrent de douleurs chroniques et ne savent plus à qui s’adresser.

Grâce aux nouvelles technologies, à internet, Facebook, Instagram… il est possible aujourd’hui de faire bénéficier de mon expérience à un plus grand monde 🙂

Mais c’est aussi un gros défi que je me lance: je ne maitrise pas très bien toutes ces technologies, et cela m’a obligé aussi à suivre une nouvelle formation (et oui, encore une! ) de blogueur. 

Ce blog est un défi excitant: sortir de ma zone de confort, et aider les personnes qui souffrent de douleurs chroniques… 

Pour me sentir vivante, j’ai eu envie de créer ce blog: un nouveau projet professionnel, qui me fait sortir de ma zone de confort. Un projet qui me pousse à me concentrer sur mes capacités plutôt que sur mes limites.

4/ Soulager les douleurs et se sentir vivante… en montagne !

La nature est vraiment ce qui me fait le plus de bien. Même une petite promenade à coté de chez moi, que je connais par cœur me fait complètement vibrer. Les odeurs de garrigue quand il fait très chaud, ou l’herbe après la pluie… ces instants me transportent et me détendent. Ce sont de véritables moments de répit pour mon corps, et surtout pour mon esprit. Des petites bulles de bonheur quotidiennes, le soir en rentrant du travail, pour recharger les batteries.

Mais ce que je préfère c’est la montagne: l’air pur, les paysages à couper le souffle. Comment ne pas se sentir libre, loin de tout… et incroyablement vivante! Ce sont les sorties du week-end, ou les vacances. La montagne permet de faire un effort, qu’on peut adapter en fonction de notre humeur, notre forme, les capacités des personnes qui nous accompagnent. 

Elle nous permet d’améliorer progressivement nos capacités physiques. La marche thérapeutique est une activité qui respecte notre corps: ce qu’on appelle une activité sans impact. Il n’y a pas de chocs pour les articulations, par rapport à la course à pied. 

Elle nous permet d’apprendre: le nom des fleurs, leur période de floraison, à quelle altitude elles poussent. Comprendre les reliefs: comment les montagnes, les glaciers se sont formés. Quel est l’impact du changement climatique sur tout cet équilibre précaire.

Observer les animaux, comprendre comment ils vivent, leur hibernation…

Ici aussi, la montagne nous permet de ne plus penser à notre vie, de déconnecter, de « poser le cerveau » et admirer.

Il y a une autre activité qui me permet d’allier ma passion pour le voyage et la montagne: le trekking (ou trek). 

Pour ceux qui ne connaissent pas: contrairement à la randonnée qui peut durer un ou plusieurs jours, et consiste souvent en une série d’aller-retour autour d’un point fixe, le trekking est un séjour itinérant de plusieurs jours, dans des zones plus sauvages ou plus difficiles d’accès.

Ce type de voyage me fait particulièrement me sentir vivante. En général ce sont des treks où on marche 6 à 12 jours. L’avantage est qu’on peut monter à plus haute altitude, pendant plusieurs jours, et se retrouver dans des paysages très sauvages. Avec la sensation de se retrouver au bout du monde, loin de toute activité humaine. Dans des paysages où la végétation se fait rare, et où il peut faire froid. 

J’ai fait l’expérience d’aller au Népal faire le tour des Annapurnas, un trek de haute altitude, où on passe un col à 5416 mètres. Un souvenir inoubliable, qui m’a remplie de joie et d’émotion. Un trek de 11 jours, où on loge dans des lodges sans chauffage, avec une seule douche pour tout le monde et pas toujours chaude! Et des journées de 5 à 9 heures de marche. Inutile de préciser que c’est typiquement le genre de situation où on sort de sa zone de confort … et où on se sent vivant !  Où chaque pas est  preuve de ma force et de ma résilience.

Je suis arrivée à faire ce genre de voyage de façon progressive. 

 Grace à ma pratique régulière d’activité physique, je me suis sentie:

• Plus forte, plus confiante
• Plus épanouie
• Plus sûre de moi
• Plus souple
• Moins essoufflée 
• Avec un meilleur équilibre

Toutes les activités que je pratiquais: le yoga, le Pilates, le vélo, la randonnée, le renforcement musculaire. Grace à elles, j’ai senti que je pouvais avoir des projets plus ambitieux. Et ces activités sont devenues mes outils pour réaliser mes rêves, et me sentir vivante.

C’est dans le cadre de l’évènement interblogueur organisé par Laura, créatrice du blog Madame Shiitaké, que j’ai réalisé cet article. Laura nous challenge sur le thème suivant: « partagez ce qui vous fait vous sentir vivante. » C’est dans ce contexte que j’ai décidé de partager avec vous ce qui me permet de vivre pleinement au quotidien.

Le thème de son blog, « bien dans son assiette, bien dans sa tête » regorge de conseils sur l’alimentation bonne pour la santé.

J’ai particulièrement apprécié les articles suivants:

–Commencer l’alimentation anti-inflammatoire sur de bonnes bases

-le fromage au lait cru: option à privilégier pour consommer des produits laitiers?

5/ Pour Conclure 

L’activité physique et le voyage m’ont permis de me retrouver. De me reconnecter à moi même, de me sentir vivante. À une période où j’aurais pu sombrer, déprimer, déclencher des douleurs chroniques, j’ai choisi de me prendre en main et d’avancer. J’ai commencé par des activités douces, comme le Yoga et le Pilates. Puis les progrès m’ont encouragée, et je suis devenue plus positive, et plus gaie aussi ! J’ai intensifié mes activités, et progressivement j’ai eu suffisamment confiance en moi pour réaliser un de mes rêves: faire le tour des Annapurnas 🙂

J’espère que cet article-témoignage vous aidera,  et pourra inspirer ceux qui vivent avec une douleur chronique. Il nous rappelle que la douleur ne nous définit pas, et qu’il est préférable de chercher et de cultiver ces moments qui nous font sentir vivants.

Et vous, qu’est-ce qui vous fait vous sentir vivant ? Partagez vos expériences, qui seront elles aussi de beaux témoignages qui aideront les personnes vivant avec une douleur chronique. Merci pour eux !